La cultura è da tempo vista e percepita come un’opportunità, o ancora meglio come una risorsa, per una nuova fase dello sviluppo economico e sociale per le aree marginali, sopratutto quelle montane.
A prova di questo le Alpi, che da alcuni anni non si determinano più solo come luogo (atrofico) del turismo, in cui coltivare ameni stereotipi alpini, ma piuttosto come uno spazio d’azione culturale, e un grande cantiere di stimoli.
Ne sono esempi Dolomiti Contemporanee nelle Alpi Orientali o il progetto Alcotra Corpo Links Cluster nelle Alpi Occidentali, di cui Dislivelli è partner. Entrambi i progetti mirano a produrre forme artistiche originali che valorizzino il territorio montano raggiungendo un pubblico più vasto di quello tradizionalmente interessato dalle produzioni artistiche, con un’attenzione particolare rivolta ai giovani.
Le Alpi hanno un ampio potenziale, la verticalità che connota i territori montani non deve essere considerata solo per la sua dimensione/visione contemplativa ma anche come laboratorio sperimentale e innovativo a livello culturale. Attraverso la cultura un territorio può essere rigenerato e rifunzionalizzato.
Questi e altri progetti, così come i festival di montagna del resto, cercano di contribuire concretamente alla riflessione contro lo spopolamento delle aree montane rurali proponendo agli abitanti del territorio un’offerta culturale di prossimità in luoghi insoliti; rafforzando l’attrattiva turistica delle località di montagna e infine inventando nuovi modi di produrre spettacoli dal vivo che coinvolgano gli attori del territorio. Un tipo di innovazione culturale tout court, che coinvolge l’intera comunità e tutti i settori produttivi, dall’agricoltura al commercio. Infatti, la presenza di un’offerta culturale innovativa in un’area marginale può rendere un luogo appetibile anche a livello commerciale. Molto spesso sono gli stessi lavori degli artisti coinvolti sul territorio attraverso residenze artistiche prima e performance dopo, a generare connessioni e link significativi, anche a livello locale. Questo nuovo tipo di offerta culturale consente di socializzare un intento che non è solo artistico ma culturale, pervasivo e intrinseco a quel paesaggio-territorio che si contribuisce a ripensare, valorizzare, costruire, proprio attraverso la cultura.
L’arte e la cultura hanno già dato prova di poter fornire impulsi concreti al territorio, riattivando aree dal grande potenziale, che giacevano in stato necrotico. Esempio di questo, Matera, Città Europea della Cultura del 2019. Perché se Cristo si e’ fermato a Eboli, come raccontava Levi nel 1943, in un romanzo che descriveva un territorio estremamente povero dove si fermavano la strada e la ferrovia, fatto di terre aride, desolate e dimenticate da Dio della Basilicata, ora Cristo riparte proprio da qui, da Matera.
L’arte è utile, e nutre. La cultura è divenuta una risorsa primaria, canale privilegiato di promozione di pensiero innovativo e ingrediente fondamentale per lo sviluppo di un territorio. La domanda e il consumo culturale si evolvono oggi in ogni campo di attività. Si tratta dunque di una forma di conoscenza, di recupero dei luoghi, in grado di affermare un nuovo modo di abitare e vivere i territori e una nuova forma di partecipazione sociale.
Chiara Mazzucchi
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La culture renforce l’attractivité des territoires
FR/La culture est depuis longtemps vue et perçue comme une opportunité, ou encore mieux comme une ressource, pour une nouvelle phase du développemement économique et social dans les zones marginales, surtout celles de montagne.
Et en effet les Alpes, depuis quelques années, ne sont plus détermineés seulement comme un lieu (atrophique) du tourisme, où cultiver de charmants stéréotypes alpins, mais plutôt comme un espace d’action culturelle, et comme un grand chantier de relance.
En sont un bon exemple Dolomiti Contemporanee dans les Alpes orientales ou le projet ALCOTRA Corpo Links Cluster dans les Alpes occidentales, dont Dislivelli est partenaire. Les deux projets visent à produire des formes artistiques originales qui valorisent le territoire de montagne atteignant un public plus vaste que celui traditionnellement intéressé aux productions artistiques, avec une attention particulière aux jeunes.
Les Alpes ont un grand potentiel, la verticalité qui dénote les territoires de montagne ne doit pas être considérée uniquement pour sa dimensione/vision contemplative, mais aussi comme laboratoire expérimental et innovant sur le plan culturel.
À travers la culture on peut régénérer et refonctionnaliser un territoire.
Ceux-ci et d’autres projets, tout comme les festivals de montagne d’ailleurs, essaient de contribuer concrètement à la réflexion, pour contrer le dépeuplement des zones rurales de montagne, en proposant aux habitants du territoire une offre culturelle de proximité dans des endroits insolites; en renforçant l’attrait touristique des sites de montagne et enfin en inventant de nouvelles façons de produire des spectacles vivants impliquant les acteurs du territoire. Un genre d’innovation culturelle tout court, qui implique toute la communauté et tous les secteurs de production, de l’agriculture au commerce. En effet, la présence d’une offre culturelle innovante dans une zone marginale peut rendre le lieu attractif au niveau commercial aussi. Très souvent ce sont les travaux mêmes des artistes impliqués sur le territoire, d’abord à travers des résidences artistiques et ensuite à travers les performances, à générer des connections et des liens significatifs, au niveau local aussi. Ce nouveau genre d’offre culturelle permet de socialiser une intention qui n’est pas seulement artistique et curatoriale, mais culturelle, profonde et intrinsèque à ce paysage-territoire qu’on contribue à repenser, mettre en valeur, construire, précisément à travers la culture.
L’art et la culture ont déjà fait la preuve de pouvoir apporter des impulsions concrètes au territoire, en régénérant des zones à fort potentiel, qui demeuraient en état nécrotique. En est un exemple Matera, Ville Européenne de la Culture 2019. Parce que si le Christ s’est arrêté à Eboli, comme racontait Primo Levi en 1943, dans un roman où il décrivait la Basilicata comme un territoire extrêmement pauvre, où la route et le chemin de fer s’arrêtaient, fait de terres arides, désertes et oubliées par Dieu, maintenant Christ répart juste d’ici, de Matera. Un but important et spécial pour une ville aussi charmante que méprisée pendant longtemps au cours du siècle dernier en raison des conditions de vie non optimales.
L’art est utile, l’art nourrit. La culture est devenue une ressource primaire, un canal privilégié de promotion de la pensée innovante et c’est un ingrédient essentiel pour le développement d’un territoire. La demande et la consommation culturelles en effet évoluent aujourd’hui dans tous les domaines d’activité. Il s’agit donc d’une nouvelle forme de connaissance, de valorisation des lieux, capable d’affirmer une façon nouvelle d’habiter et vivre les territoires et une nouvelle forme de participation sociale.
Chiara Mazzucchi