IT/Un progetto complesso e ambizioso, che mette assieme cultura, arte, sport, economia, società, ambiente ed altro ancora nei territori montani tra Torino e Chambery. Un’operazione triennale attorno alla quale si sono catalizzati quattro partner d’eccellenza, oltre ad altre realtà che verranno via via coinvolte nel cluster, appunto, del programma: Teatro Stabile di Torino, Espace Malraux di Chambery, l’Associazione Dislivelli e Università Savoie Mont Blanc.
I due momenti pubblici, in Francia e Italia, sono serviti quindi a spiegare la complessità delle operazioni che verranno portate avanti nel corso del programma triennale e il buon lavoro di condivisione di visioni e obiettivi da parte dei partecipanti. Gigi Cristoforetti, Direttore artistico Torinodanza Festival, ha sottolineato per primo l’importanza dell’internazionalizzazione dei progetti culturali, che vuol dire superamento dei confini statali, ma allo stesso tempo dei confini delle discipline. E quindi un grosso lavoro di promozione dell’arte, con lo sport, con le logiche di sviluppo economico e sociale, il tutto catalizzato attraverso l’espressione artistica, grazie a un incontro intorno al corpo di pratica sportiva, espressione creativa e danza. Tutto questo significa puntare anche sull’internazionalizzazione della cultura, da realizzare insieme ai territori, ma senza confini. Si partirà quindi con un primo incontro sui territori tra arte e impresa, per poi proseguire con lo sport, il territorio, la società, i turisti. «Perché Corpo Links Cluster – ha concluso Cristoforetti – più che un progetto dovrà diventare un vero e proprio processo di sviluppo territoriale».

Marie-Pia Bureau, Direttrice dell’Espace Malraux, Scene nationale de Chambery et de la Savoie, ha sottolineato come il progetto sia un «Cluster, cioè un gruppo di riflessione tra gli aderenti e i partner economici – spiega la direttrice -. Ma non un gruppo chiuso, un cluster aperto agli altri soggetti del territorio, attento ad ascoltare le esigenze locali e che chiede agli artisti di partire proprio da lì, da quello che esce dall’interazione con il territorio stesso». Infine, da non dimenticare, bisognerà trovare il modo di mettere l’arte anche al servizio del turismo. «Scopo di Corpo Links Cluster? Valorizzare la montagna tutta intera», sottolinea Bureau, attraverso un percorso triennale che vedrà gli sforzi del primo anno catalizzati tra ricerca e riflessone, quelli del secondo negli incontri tra artisti e sportivi e il terzo ed ultimo sulla riflessione su arte, turismo e valorizzazione del territorio.

Enrico Camanni, Vice Presidente dell’Associazione Dislivelli, riprendendo il concetto espresso da Cristoforetti ribadisce come l’aspetto internazionale sia un’apertura delle menti. Camanni si è poi focalizzato sull’aspetto del rapporto con il turismo, sostenendo come «viviamo oggi un momento storico di crisi che può essere visto anche come un momento positivo. Il vecchio modo di fare turismo è finito e c’è bisogno di crearne un altro, innovativo e sostenibile per ambiante ed economia». Per fare questo, secondo Camanni, l’apertura culturale è fondamentale, e bisogna avere il coraggio di sperimentare: «sviluppando una visione nuova tra sport e arte, tra cultura e turismo». In questo momento storico di forte cambiamento, bisogna quindi riuscire ad individuare quei territori più sensibili, aperti e pronti a recepire la proposta promossa da Corpo Links Cluster. C’è bisogno, ha concluso Camanni, della «costruzione di un nuovo modello di sviluppo alpino in un momento di grande passaggio».

Nadine Bues, Coordinatrice Università Savoie Mont Blanc, ha sottolineato anche lei come “montagna e turismo” sia un connubio fondamentali per il Progetto, come per il suo istituto, che vede ben 15 mila studenti all’anno impegnati su questi temi. «Coordiniamo il wp3 ricerca – sottolinea Bues – e abbiamo avviato una collaborazione con il Politecnico di Torino per affrontare tali temi a livello transfrontaliero». Per valorizzare l’offerta turistica culturale e allo stesso tempo cercare di capire cosa vuole il pubblico, anche attraverso la valutazione delle ricadute del Progetto.

Info: www.corpolinkscluster.eu

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Conférences de presse Corpo Links Cluster

FR/Grande affluence à la conférence de presse de présentation du Projet Corpo Links Cluster, respectivement à Chambéry le 14 et à Turin le 15 septembre. C’est ici que les partenaires ont déclaré leur idée commune de cluster ouvert aux exigences du territoire.
Un projet complexe et ambitieux qui combine la culture, l’art, le sport, l’économie, la société, l’environnement et plus encore, dans les territoires de montagne entre Turin et Chambéry. Une opération étalée sur une période de trois ans, autour de laquelle se sont focalisés quatre partenaires d’excellence ont été catalysés, ainsi que d’autres realités qui participeront au cluster, justement, du projet: le Théâtre Stabile de Turin, L’Espace Malraux de Chambéry, l’Association Dislivelli et l’Université de Savoie Mont Blanc.
Les deux moments publics en France et en Italie ont permis d’expliquer la complexité des opérations qui seront menées au cours du programme triennal et l’excellent travail de partage des visions et des objectifs par les participants. Gigi Cristoforetti, directeur artistique du Torinodanza Festival, a, le premier, souligné l’importance de l’internationalisation des projets culturels, ce qui signifie surmonter les frontières des États, mais en même temps les limites des disciplines. Ainsi, une intense activité de promotion de l’art, avec le sport, dans la logique du développement économique et social, tout catalysé par l’expression artistique, grâce à une rencontre autour de la pratique sportive, de l’expression créative et de la danse. Tout cela signifie également miser sur l’internationalisation de la culture, à réaliser avec les territoires, mais sans frontières. On va commencer par une première rencontre entre l’art et l’entreprise sur les territoires, et on va continuer avec les sports, le territoire, la société, les touristes. «Parce que Corpo Links Cluster – a conclu Cristoforetti – plus qu’un projet devra devenir un véritable processus de développement territorial».

Marie-Pia Bureau, directrice de l’Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, a souligné comme le projet est un «Cluster, un groupe de réflexion entre les membres et les partenaires économiques» – explique la directrice. Mais pas un groupe fermé, un cluster ouvert à d’autres sujets sur le territoire, attentif à l’écoute des besoins locaux et qui demande aux artistes de partir précisément de là-bas, de ce qui sort de l’interaction avec le territoire lui-même. Enfin, ce qui est très important, il faudra trouver des moyens pour mettre l’art au service du tourisme aussi. «Le but de Corpo Links Cluster? Celui de valoriser toute la montagne», déclare Bureau, à travers un parcours d’une durée de trois ans qui verra, pendant la première année, tous les efforts concentrés entre recherche et réflexion, au cours de la deuxième année sur les rencontres entre artistes et sportifs, et en troisième et dernière année sur la réflexion autour de l’art, du tourisme et de la valorisation du territoire.
Enrico Camanni, vice-président de l’Association Dislivelli, en reprenant le concept exprimé par Cristoforetti, a confirmé que l’aspect international représente une ouverture des esprits. Camanni s’est concentré sur l’aspect de la relation avec le tourisme, en soutenant qu’«aujourd’hui, nous vivons un moment historique de crise qui peut aussi être considéré comme un moment positif. L’ancienne façon de faire du tourisme s’est terminée et il est nécessaire de créer un environnement et une économie plus innovants et durables». Pour ce faire, selon Camanni, l’ouverture culturelle est fondamentale et il faut avoir le courage d’expérimenter: «en développant une nouvelle vision du sport et de l’art, entre culture et tourisme». Dans ce moment historique de fort changement, nous devons donc identifier les territoires les plus sensibles, ouverts et prêts à propager la proposition promue par Corpo Links Cluster. Il convient, a conclu Camanni, «de construire un nouveau modèle de développement alpin en cette période de transition profonde».
Nadine Bues, coordinatrice de l’Université de Savoie Mont Blanc, l’a également souligné comme «la montagne et le tourisme» représentent un lien clé pour le projet, ainsi que pour son institut, qui compte 15 000 étudiants engagés sur ces thèmes. «Nous coordonnons la recherche wp3 – met l’accent Bues – et nous avons commencé une collaboration avec le Politecnico de Turin pour aborder ces sujets au niveau transfrontalier». Afin d’améliorer les offres de tourisme culturel et, en même temps, chercher de comprendre ce que le public veut, aussi par l’évaluation des retombées positives du projet.

Info: www.corpolinkscluster.eu